Irrégulier, de hauteur inégale, de travers, tordu, instable… Bancal…
Que ce soit la façon dont ils vivent, dont ils gèrent leurs émotions, leur corps, l’équilibre de leurs espoirs, leurs réactions, leurs souvenirs, la famille, l’amour, leurs rêves… Il y a dans ces vies, quelque chose de bancal…
Et pourtant, c’est pas grave, parce que la vie c’est jamais tout droit… Ça colorie en dehors, ça déborde, et c’est très bien !

Extrait du livre “Bancal c’est pas grave, bancal c’est très bien” par Amandine Bazin

Amandine Bazin, à travers son approche artistique du collage, explore les notions conventionnelles de perfection et d’harmonie, choisissant d’embrasser la beauté dans l’irrégularité et l’imperfection. Son travail évoque habilement l’image de la vie “bancale” qu’elle magnifie dans son ouvrage “Bancal c’est pas grave, bancal c’est très bien”.

Ici, elle nous livre sur un plateau des expériences humaines représentées par des fragments déchirés de magazines. À l’instar de la vie elle-même, ses créations semblent irrégulières, de hauteur inégale, de travers et parfois tordues, créant ainsi une esthétique qui célèbre l’impermanence et la diversité.

Les collages d’Amandine Bazin expriment une profonde compréhension des complexités de l’existence, où les émotions, les souvenirs, et les rêves s’entremêlent de manière non linéaire. Son approche artistique reflète la philosophie selon laquelle la vie ne file pas droit: elle est une palette de couleurs qui déborde et s’exprime au-delà des limites conventionnelles.

En embrassant le bancal, Amandine Bazin remet en question les normes esthétiques traditionnelles et invite le spectateur à considérer la beauté dans l’authenticité.

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